CHRONOLOGIE
NE PAS REMONTER TROP LOIN DANS LE PASSÉ ...
La plupart des légendes ont trait à une race relativement récente, que son apparence singulière et tourmentée distingue de toutes les formes de vie connues et qui s'est éteinte cinquante millions d'années à peine avant l'avènement de l'homme. C'était, précisent ces légendes, la plus importante de toutes les races, car elle seule avait conquis le secret permettant de transcender le temps, l’espace et les dimensions. La faculté qu'avait ces esprits les plus affûtés de voyager, fut-ce à travers des gouffres de plusieurs millions d'années, afin d'étudier les cultures de chaque époque, leurs coutumes, leur histoire, leurs pratiques et leurs langues, m'ont permis d'apprendre tout ce qui avait un jour été ou serait un jour connu sur Terre.
Nathaniel Wingate Peaslee
La plupart des légendes ont trait à une race relativement récente, que son apparence singulière et tourmentée distingue de toutes les formes de vie connues et qui s'est éteinte cinquante millions d'années à peine avant l'avènement de l'homme. C'était, précisent ces légendes, la plus importante de toutes les races, car elle seule avait conquis le secret permettant de transcender le temps, l’espace et les dimensions. La faculté qu'avait ces esprits les plus affûtés de voyager, fut-ce à travers des gouffres de plusieurs millions d'années, afin d'étudier les cultures de chaque époque, leurs coutumes, leur histoire, leurs pratiques et leurs langues, m'ont permis d'apprendre tout ce qui avait un jour été ou serait un jour connu sur Terre.
Nathaniel Wingate Peaslee
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1919
1919
25 octobre : le gouvernement français ratifie la loi relative à "la commémoration et à la Glorification pour la France au cours de la grande guerre" ; les noms des combattants ayant servi sous le drapeau français et morts pour la France seront inscrits sur les registres déposés au Panthéon, tandis que l’État remettra à chaque commune un livre d’or. Sebastian et Vincent font la connaissance de William Grimm, le frère de l'un des étudiants disparus dans des circonstances dramatiques. Les trois hommes sympathisent et décident de conjuguer leurs talents pour lever le voile sur cette mystérieuse tragédie.
23 octobre : une terrible vague de suicides paraît toucher les étudiants de la prestigieuse Université de Boston, avec pas moins de sept victimes en l'espace de quelques mois. Informés par le biais d'un énigmatique contact, Sebastian et Vincent, après quasiment une année d'un repos bien mérité, conviennent de s'intéresser à l'affaire.
15 octobre : les tensions s’accentuent ; une rumeur persistante laisse à croire que la prohibition mise en place en janvier va être renforcée à l'interdiction de production, de distribution et de vente d'alcool de plus de 0,5° aux restaurants et aux bars. Nombreux sont ceux qui craignent, si un tel texte venait à être ratifié, la naissance d'une période trouble, qui verrait sans doute de véritables empires mafieux se constituer autour de la contrebande d'alcool, ainsi que la montée en puissance de l’intolérance.
9 octobre : commencé au début de l’année à Seattle, le mouvement revendicatif pour la défense du pouvoir d’achat des ouvriers atteint son apogée avec la grève des travailleurs de l’acier (350 000 grévistes en Pennsylvanie). Il provoque, par son ampleur, une véritable psychose révolutionnaire, mais passionne une grande partie la jeunesse américaine, avide de liberté.
9 septembre : la grève de la police de Boston se transforme en émeutes, suivies par de nouveaux mouvements sociaux dans les mines et les aciéries.
31 août : fondation à Chicago du parti travailliste communiste américain, en rupture avec le Parti socialiste.
11 juillet : Nikola Tesla, alors âgé de 63 ans, publie "Mes Inventions", un recueil de six articles parus dans la revue "Electrical Expérimenter" et rédigés à la manière d’une autobiographie. L’ouvrage permet de mieux comprendre le cheminement personnel de l’un des plus grands esprits de son temps, à la fois adulé, détesté et craint pour son génie. Inventeur génial et visionnaire, idéaliste et exalté, il est considéré par beaucoup tel un sorcier à la limite de la folie.
1er juillet : la "Wartime Prohibition Act." prend effet. Des émeutes raciales ébranlent Chicago pendant plusieurs jours après la noyade d’un jeune noir s’étant aventuré trop près de la plage des "blancs".
28 juin : signature du traité de Versailles, cinq ans exactement après l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, lequel promeut la création de la Société des Nations et détermine les sanctions prises par les alliés à l'encontre de l'Allemagne. Cette dernière, qui n'est pas représentée, est privée de ses colonies et amputée de certains territoires au profit de la France, de la Belgique, du Danemark et de la Pologne recréée. Elle est également astreinte à de lourdes réparations économiques et à d'importantes restrictions militaires.
14 juin : premier vol transatlantique sans escale entre Terre-Neuve et l’Irlande.
2 juin : un petit groupe de radicaux d'origine italienne commet un attentat contre le domicile du procureur général des États-Unis, Alexander Mitchell Palmer. L'État fédéral de Washington organise de violentes représailles, et ce jusqu'à Philadelphie, où se trouvait l'antenne américaine du mouvement.
21 mai : Helen Keller, sourde et aveugle depuis son plus jeune âge, produit le long-métrage muet "Delivrance", œuvre autobiographique qui raconte sa vie aux côtés de son éducatrice et amie, Annie Sullivan. Écrit et réalisé par les cinéastes américains Francis Trevelyan Miller et George Foster Platt, le film sera loué par la critique, mais boudé par le grand public.
1er mai : manifestation de 20 000 syndicalistes, socialistes, anarchistes et communistes, à Cleveland pour protester contre l'emprisonnement du syndicaliste anti-guerre Eugene Victor Debs. Elle dégénère en émeutes et affrontements avec la police. La répression fait 2 morts et 40 blessés.
28 avril : plusieurs colis piégés envoyés à des représentants du gouvernement américain ainsi qu'à des industriels sont interceptés avant qu'ils n'aient pu faire des victimes ; en découlent les premières émeutes de la "Peur rouge" d’après-guerre. En France, l'assemblée plénière de la Conférence de Paris, organisée par les alliés en vue de la signature des traités de paix, adopte le principe de création de la Société des Nations et fixe dès à présent son siège à Genève.
10 avril : assassinat d’Emiliano Zapata, l'un des principaux acteurs de la révolution mexicaine de 1910 ainsi que de la guerre civile qui suivit, sur ordre du président mexicain Venustiano Carranza.
9 mars : révolte nationaliste en Égypte contre le refus des britanniques de prendre en considération la demande d’indépendance du pays. La répression fait des milliers de morts.
25 février : la forte dette contractée par les États-Unis (liée aux dépenses militaires) oblige le Congrès à voter de nouvelles hausses fiscales pour réduire le déficit public qui atteint 7 % du PNB. C'est ainsi que l'impôt sur le revenu est augmenté pour la 3e fois en 3 ans.
22 février : fidèle aux engagements qu'il a pris sur le sol français, Sebastian Crane fonde la "Society for American Archaeology", une association professionnelle à but non lucratif qui a pour objectif de développer l'intérêt du public pour l'archéologie des monuments et la préservation du patrimoine architectural ou folklorique. C’est la deuxième institution du genre à naitre aux États-Unis, après le célèbre "Archaeological Institute of America" créé à New York en 1879. Malheureusement, les premiers travaux, prévus dans le nord-ouest de la France, sont pour l'heure repoussés à une date ultérieure, la grippe espagnole ayant récemment frappé une Bretagne déjà endeuillée par la guerre.
6 février : grève générale à Seattle. Quelques 65 000 ouvriers cessent le travail pour exiger de meilleurs salaires et le respect des règles syndicales. 4 000 soldats et policiers sont envoyés sur place pour rétablir l'ordre mais la grève se poursuit, obligeant les dirigeants des chantiers navals à céder. L'événement a provoqué de graves tensions sur tout le territoire américain ainsi que la montée de la peur du communisme et de l'anarchisme.
21 janvier : les députés indépendantistes irlandais constituent un Parlement autonome à Dublin et adoptent une déclaration d’indépendance. C’est le début d'une longue série d'affrontements entre les troupes britanniques et les forces nationalistes.
16 janvier : le 18e amendement de la constitution des États-Unis ratifie la prohibition de l'alcool. Sa mise en application n’est cependant pas prévue avant le mois de janvier de l’année prochaine.
15 janvier : gigantesque inondation de mélasse à Boston, après qu'une citerne se soit rompue dans le North End, le plus ancien quartier de la ville, provoquant un raz-de-marée qui a tué 21 personnes et blessé 150 autres.
6 janvier : Theodore Roosevelt, le 26e président des États-Unis (de 1901 à 1909), meurt dans son sommeil à l'âge de 60 ans. Une partie de la population du Tafilalet, région située au sud-est du Maroc, alors sous protectorat français, se soulève. L'aviation bombarde plusieurs campements de séditieux pour mettre un terme à la rébellion.
3 janvier : les sergents Crane et Price quittent le sol français pour s'en retourner à la vie civile, laissant derrière eux, selon les statistiques officielles arrêtées au 31 décembre 1918, 116 516 camarades tués au combat, morts accidentellement ou de maladies, dont 1 586 inconnus. Le rapatriement aux États-Unis d’un peu plus de la moitié d'entre eux, cause de nombreux débats au sein de la société américaine, s'échelonnera jusqu’en 1921. Les autres dépouilles seront regroupées dans huit cimetières militaires, en Belgique, en Angleterre et en France, dont ceux de Belleau et Cantigny, dans l’Aisne, où reposent les corps de 4 133 soldats.
... de peur d'être à jamais englouti
25 octobre : le gouvernement français ratifie la loi relative à "la commémoration et à la Glorification pour la France au cours de la grande guerre" ; les noms des combattants ayant servi sous le drapeau français et morts pour la France seront inscrits sur les registres déposés au Panthéon, tandis que l’État remettra à chaque commune un livre d’or. Sebastian et Vincent font la connaissance de William Grimm, le frère de l'un des étudiants disparus dans des circonstances dramatiques. Les trois hommes sympathisent et décident de conjuguer leurs talents pour lever le voile sur cette mystérieuse tragédie.
23 octobre : une terrible vague de suicides paraît toucher les étudiants de la prestigieuse Université de Boston, avec pas moins de sept victimes en l'espace de quelques mois. Informés par le biais d'un énigmatique contact, Sebastian et Vincent, après quasiment une année d'un repos bien mérité, conviennent de s'intéresser à l'affaire.
15 octobre : les tensions s’accentuent ; une rumeur persistante laisse à croire que la prohibition mise en place en janvier va être renforcée à l'interdiction de production, de distribution et de vente d'alcool de plus de 0,5° aux restaurants et aux bars. Nombreux sont ceux qui craignent, si un tel texte venait à être ratifié, la naissance d'une période trouble, qui verrait sans doute de véritables empires mafieux se constituer autour de la contrebande d'alcool, ainsi que la montée en puissance de l’intolérance.
9 octobre : commencé au début de l’année à Seattle, le mouvement revendicatif pour la défense du pouvoir d’achat des ouvriers atteint son apogée avec la grève des travailleurs de l’acier (350 000 grévistes en Pennsylvanie). Il provoque, par son ampleur, une véritable psychose révolutionnaire, mais passionne une grande partie la jeunesse américaine, avide de liberté.
9 septembre : la grève de la police de Boston se transforme en émeutes, suivies par de nouveaux mouvements sociaux dans les mines et les aciéries.
31 août : fondation à Chicago du parti travailliste communiste américain, en rupture avec le Parti socialiste.
11 juillet : Nikola Tesla, alors âgé de 63 ans, publie "Mes Inventions", un recueil de six articles parus dans la revue "Electrical Expérimenter" et rédigés à la manière d’une autobiographie. L’ouvrage permet de mieux comprendre le cheminement personnel de l’un des plus grands esprits de son temps, à la fois adulé, détesté et craint pour son génie. Inventeur génial et visionnaire, idéaliste et exalté, il est considéré par beaucoup tel un sorcier à la limite de la folie.
1er juillet : la "Wartime Prohibition Act." prend effet. Des émeutes raciales ébranlent Chicago pendant plusieurs jours après la noyade d’un jeune noir s’étant aventuré trop près de la plage des "blancs".
28 juin : signature du traité de Versailles, cinq ans exactement après l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, lequel promeut la création de la Société des Nations et détermine les sanctions prises par les alliés à l'encontre de l'Allemagne. Cette dernière, qui n'est pas représentée, est privée de ses colonies et amputée de certains territoires au profit de la France, de la Belgique, du Danemark et de la Pologne recréée. Elle est également astreinte à de lourdes réparations économiques et à d'importantes restrictions militaires.
14 juin : premier vol transatlantique sans escale entre Terre-Neuve et l’Irlande.
2 juin : un petit groupe de radicaux d'origine italienne commet un attentat contre le domicile du procureur général des États-Unis, Alexander Mitchell Palmer. L'État fédéral de Washington organise de violentes représailles, et ce jusqu'à Philadelphie, où se trouvait l'antenne américaine du mouvement.
21 mai : Helen Keller, sourde et aveugle depuis son plus jeune âge, produit le long-métrage muet "Delivrance", œuvre autobiographique qui raconte sa vie aux côtés de son éducatrice et amie, Annie Sullivan. Écrit et réalisé par les cinéastes américains Francis Trevelyan Miller et George Foster Platt, le film sera loué par la critique, mais boudé par le grand public.
1er mai : manifestation de 20 000 syndicalistes, socialistes, anarchistes et communistes, à Cleveland pour protester contre l'emprisonnement du syndicaliste anti-guerre Eugene Victor Debs. Elle dégénère en émeutes et affrontements avec la police. La répression fait 2 morts et 40 blessés.
28 avril : plusieurs colis piégés envoyés à des représentants du gouvernement américain ainsi qu'à des industriels sont interceptés avant qu'ils n'aient pu faire des victimes ; en découlent les premières émeutes de la "Peur rouge" d’après-guerre. En France, l'assemblée plénière de la Conférence de Paris, organisée par les alliés en vue de la signature des traités de paix, adopte le principe de création de la Société des Nations et fixe dès à présent son siège à Genève.
10 avril : assassinat d’Emiliano Zapata, l'un des principaux acteurs de la révolution mexicaine de 1910 ainsi que de la guerre civile qui suivit, sur ordre du président mexicain Venustiano Carranza.
9 mars : révolte nationaliste en Égypte contre le refus des britanniques de prendre en considération la demande d’indépendance du pays. La répression fait des milliers de morts.
25 février : la forte dette contractée par les États-Unis (liée aux dépenses militaires) oblige le Congrès à voter de nouvelles hausses fiscales pour réduire le déficit public qui atteint 7 % du PNB. C'est ainsi que l'impôt sur le revenu est augmenté pour la 3e fois en 3 ans.
22 février : fidèle aux engagements qu'il a pris sur le sol français, Sebastian Crane fonde la "Society for American Archaeology", une association professionnelle à but non lucratif qui a pour objectif de développer l'intérêt du public pour l'archéologie des monuments et la préservation du patrimoine architectural ou folklorique. C’est la deuxième institution du genre à naitre aux États-Unis, après le célèbre "Archaeological Institute of America" créé à New York en 1879. Malheureusement, les premiers travaux, prévus dans le nord-ouest de la France, sont pour l'heure repoussés à une date ultérieure, la grippe espagnole ayant récemment frappé une Bretagne déjà endeuillée par la guerre.
6 février : grève générale à Seattle. Quelques 65 000 ouvriers cessent le travail pour exiger de meilleurs salaires et le respect des règles syndicales. 4 000 soldats et policiers sont envoyés sur place pour rétablir l'ordre mais la grève se poursuit, obligeant les dirigeants des chantiers navals à céder. L'événement a provoqué de graves tensions sur tout le territoire américain ainsi que la montée de la peur du communisme et de l'anarchisme.
21 janvier : les députés indépendantistes irlandais constituent un Parlement autonome à Dublin et adoptent une déclaration d’indépendance. C’est le début d'une longue série d'affrontements entre les troupes britanniques et les forces nationalistes.
16 janvier : le 18e amendement de la constitution des États-Unis ratifie la prohibition de l'alcool. Sa mise en application n’est cependant pas prévue avant le mois de janvier de l’année prochaine.
15 janvier : gigantesque inondation de mélasse à Boston, après qu'une citerne se soit rompue dans le North End, le plus ancien quartier de la ville, provoquant un raz-de-marée qui a tué 21 personnes et blessé 150 autres.
6 janvier : Theodore Roosevelt, le 26e président des États-Unis (de 1901 à 1909), meurt dans son sommeil à l'âge de 60 ans. Une partie de la population du Tafilalet, région située au sud-est du Maroc, alors sous protectorat français, se soulève. L'aviation bombarde plusieurs campements de séditieux pour mettre un terme à la rébellion.
3 janvier : les sergents Crane et Price quittent le sol français pour s'en retourner à la vie civile, laissant derrière eux, selon les statistiques officielles arrêtées au 31 décembre 1918, 116 516 camarades tués au combat, morts accidentellement ou de maladies, dont 1 586 inconnus. Le rapatriement aux États-Unis d’un peu plus de la moitié d'entre eux, cause de nombreux débats au sein de la société américaine, s'échelonnera jusqu’en 1921. Les autres dépouilles seront regroupées dans huit cimetières militaires, en Belgique, en Angleterre et en France, dont ceux de Belleau et Cantigny, dans l’Aisne, où reposent les corps de 4 133 soldats.
1918
29 décembre : à la suite du débat de politique étrangère, et ce malgré les récents scandales et autres rumeurs de trahison, le gouvernement de Clemenceau obtient une nouvelle fois la confiance de l’Assemblée, avec 386 voix contre 89.
15 décembre : le général Pétain est fait maréchal de France.
13 décembre : arrivée à Brest du président américain Woodrow à bord du paquebot George Washington.
1er décembre : les troupes alliées entrent en Allemagne.
25 novembre : les sergents Crane et Price découvrent un imposant sarcophage sous le village de Guilers, lequel renferme une larve inerte, sorte de formation minérale sphérique protégée par une épaisse coquille ; un serviteur Chthonien, créature parmi les plus horribles et les plus mortelles du Mythe.
21 novembre : le secrétaire d’État adjoint à la Marine Franklin Delano Roosevelt est chargé par le président Woodrow de superviser la démobilisation des troupes américaines stationnées en France.
17 novembre : les troupes françaises entrent en Alsace-Lorraine. Première manifestation nationale organisée place de la Concorde, à Paris, en l'honneur de l'Alsace-Lorraine libérée.
11 novembre : signature de l'armistice à côté de Rethondes, en forêt de Compiègne. André Citroën annonce qu’il va fabriquer des automobiles dans ses usines de production d'obus du quai de Javel.
9 novembre : abdication de l'empereur Guillaume II. Friedrich Ebert, président du parti majoritaire du Reichstag, le SPD, succède à Max von Baden à la chancellerie. Il forme le gouvernement, baptisé le "Conseil des commissaires du peuple" et constitué de sociaux-démocrates majoritaires et indépendants. Philipp Scheidemann, également membre du SPD, proclame la République allemande au balcon du Reichstag, devançant Karl Liebknecht, cofondateur de la Ligue spartakiste, qui proclame peu après la République socialiste.
7 novembre : le chancelier Max de Bade annonce l'envoi de plénipotentiaire et demande la suspension des hostilités.
4 novembre : seconde bataille de la Sambre, qui se solde par une victoire des alliés. Les États-Unis invitent le gouvernement allemand à demander l'armistice au maréchal Foch.
17 octobre : libération de Lille et de Douai par les britanniques. De leur côté, les forces américaines sont désormais composées de 42 divisions réparties en trois armées, soit 1 894 000 hommes. Le général Pershing installe son quartier général à Chaumont, en Haute-Marne.
6 octobre : pressé par les généraux Hindenburg et Ludendorff, le chancelier allemand Max de Bade demande aux États-Unis les conditions d'un armistice.
28 septembre : l’Allemagne entame des négociations de paix avec le président américain Woodrow.
26 septembre : Foch lance une vaste offensive convergente en Lorraine et en Belgique, sur un front de près de 350 km. Quelques 500 000 américains et 100 000 français, appuyés par 2 780 pièces d'artillerie, 380 chars et 840 avions, repoussent l’armée allemande au-delà du département de la Meuse.
15 au 16 septembre : dernier raid des Gotha allemands sur Paris. Trois appareils sont abattus par la défense aérienne de la capitale.
12 au 14 septembre : une attaque franco-américaine réduit le saillant de Saint-Mihiel, dans la Meuse ; les allemands perdent en moins de deux jours tout le terrain conquis quatre ans plus tôt.
5 septembre : discours de Paul Deschanel, président de la Chambre des députés, qui salue "les chefs et soldats qui ont repris, depuis le 18 juillet, une série d'offensives victorieuse" et de Clémenceau, président du Conseil supérieur interallié de la guerre.
31 août au 3 septembre : les australiens prennent le mont Saint-Quentin. Victoire des alliés sur la Somme.
18 août : la compagnie américaine des Grands Lacs lance le premier navire d'acier de 3 500 tonnes.
12 août : premier cas de grippe espagnole signalé en Bretagne, près du village de Guilers ; l’épidémie va faire plus de 20 millions de morts d’ici la fin de l’année 1920. Elle s'est déclenchée simultanément quelques semaines plus tôt à Brest (France), Freetown (Sierra Leone) et Boston (États-Unis).
10 août : création de la 1e Armée Américaine ; deux autres armées sont créées dans les semaines qui suivent. L'engagement des unités américaines dans des opérations indépendantes est désormais scellé. Les États-Unis acquièrent le rang de grande puissance.
8 août : offensive alliée dans le Santerre, en Picardie. Début de l'offensive des cent-jours, qui prendra fin le 11 novembre ; l'infanterie britannique, canadienne et australienne avance avec l'appui de 400 chars et 800 avions contre les positions allemandes près d'Amiens. Le chef d'état-major allemand Ludendorff considère la journée comme un "jour de deuil pour l'armée allemande."
7 août : le général Foch est nommé maréchal de France.
22 juillet : vague de grèves sans précédent dans les grands centres industriels du Japon, suivie d’un vaste mouvement d’agitations rurales qui dure plusieurs semaines.
18 juillet : bataille de Château-Thierry, qui marque le début de la grande contre-offensive alliée. Les français et les américains obligent les troupes allemandes à se replier au nord de la Marne, renonçant dès lors à leur offensive dans les Flandres.
15 juillet : offensive allemande en Champagne. Début de la seconde bataille de la Marne.
8 juillet : les sergents Crane et Price sont initiés aux voyages dans les Contrées du Rêve par l’aumônier allemand Hans Behrens, après qu’il ait lui-même été formé par le lieutenant Reitner, ancien camarade de Randolph Carter et sociétaire de l’association des Disciples d'Hypnos.
4 juillet : victoire des troupes américaines et australiennes sur les allemands à la bataille du Hamel.
17 juin : la brigade régionale de police mobile de Paris déjoue un complot destiné à organiser de futures négociations de paix secrètes avec l'Empire allemand. Sont impliqués plusieurs membres de la chambre des députés, dont Étienne Bourgeat, ainsi que de riches familles austro-hongroises exilées en France.
16 juin : discours du dirigeant socialiste Eugene Debs. Il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour "obstruction au recrutement et à l'enrôlement" dans les forces armées. Condamné de nouveau en appel en 1919 par la Cour suprême, il sera finalement gracié en 1921. Assassinat du journaliste Jean-Marie Defos, alors que ce dernier enquêtait sur le député Étienne Bourgeat, qu'il soupçonnait d'intelligence avec l'ennemi.
15 juin : offensive du Piave, en Italie, le long du fleuve du même nom. Elle oppose l'Autriche-Hongrie à la France, au Royaume-Uni et à l'Italie. Les combats prennent fin le 25 juin, alors que les pertes austro-hongroises sont estimées à 150 000 soldats. Les alliés attendront le rétablissement complet de leurs troupes pour lancer une seconde offensive en octobre qui provoquera l'effondrement de l'Empire austro-hongrois.
14 juin : de très violents combats sont toujours signalés au sud de l'Aisne, tandis qu'au nord de la Marne, les poilus se sont regroupés et ont enlevé le village de Montécourt et les boqueteaux d’Eloup. Pendant ce temps, en permission exceptionnelle à Paris, les sergents Crane et Price font la connaissance de Lucien Cazau, autrement nommé Ravachol, une gueule cassée grièvement blessé lors de la bataille de la crête de Thiepval.
11 juin : repoussées au nord de l’Aronde lors de la troisième offensive allemande sur le Chemin des Dames, les forces françaises lançent une importante contre-offensive, appuyées par plusieurs unités de chars lourds. Elles repoussent brillamment l’aile droite ennemie et reprennent les villages de Méry, Belloy et Antheuil, ainsi que le bois de Genlis. Deux divisions allemandes qui se massaient pour se porter sur Compiègne sont mises en déroute.
8 juin : les troupes franco-américaines ont gagné du terrain sur le front de l’Aisne. À l’ouest de Château-Thierry, une action vivement menée a rendu la cote 204 aux troupes françaises. De leur côté, les sergents Crane et Price découvrent une copie parcellaire du Liber Ivonis de Gaspard du Nord, alors que le lieutenant Reitner est tué.
6 juin : premier engagement des troupes américaines à la bataille du bois Belleau. Les sergents Crane et Price font la connaissance de Irène Militchz, qui leur confie une malle de voyage de feu son époux, Stéphane. Cette dernière renferme quelques 999 pièces d’horlogerie en argent massif de toutes tailles, à l'exception de l’une d'entre elles, en bronze et recouverte d’une fine couche d'argent.
4 juin : après l'offensive allemande sur le Chemin des Dames, Clemenceau convainc les députés de ne pas limoger les généraux Philippe Pétain et Ferdinand Foch, alors en pleine bataille.
3 juin : les sergents Crane et Price découvrent un tumulus mégalithique abandonné sous l'abbaye en ruine du village de Cantigny, duquel ils exhument un mystérieux coffret. Ils font à cette occasion la connaissance du capitaine Randolph Carter qui les somme de remettre l'étrange objet à son ami, le lieutenant allemand Gerhard Reitner.
1er juin : le Conseil supérieur interallié de la guerre se réunie à Versailles. Il se prononce pour la création d'un État polonais et reconnait la légitimité des aspirations des peuples yougoslaves et tchécoslovaques à l'indépendance.
30 mai : les troupes allemandes atteignent la Marne à Château-Thierry.
28 mai : contre-offensive alliée en Picardie ; la 1e Division Américaine enlève le village de Cantigny à la 18e armée allemande, au prix de lourdes pertes, avec 1 067 soldats tués ou blessés. Un fait d’armes qui vaut aux hommes du 28e régiment d’infanterie le surnom de Lions de Cantigny, eu égard à la bravoure dont-ils ont fait preuve au combat.
27 mai au 11 juin : bataille de l’Aisne. Troisième offensive allemande sur le Chemin des Dames, avec pour objectif de s’emparer de l’axe Compiègne-Paris. L'intégralité du front est écrasé sous les obus, en majorité toxiques. Les forces françaises opposent une résistance acharnée, mais cèdent du terrain avant de se voir rejetées, dès le lendemain, au nord de l’Aronde. Malgré ce recul, la ligne de défense n'a pas rompu et bien que délicate, la situation laisse entrevoir des possibilités de reprise.
15 mai : mise en place d'un service aérien entre New York, Philadelphie et Washington.
13 mai : les ouvriers de Renault commencent la "grève des bras croisés". Les usines d'armement de région parisienne et du bassin de la Loire cessent à leur tour de travailler.
12 mai : les sergents Sebastian Crane et Vincent Price débarquent en France, depuis le port de Brest, et rejoignent le camp de Gondrecourt-le-Château, en Lorraine.
24 avril : premiers affrontements de l'histoire entre des chars de combat à Villers-Bretonneux.
14 avril : le général Foch est nommé commandant en chef des armées alliées.
4 avril : coup d’arrêt porté à l’avancée allemande vers l'ouest, à Villers-Bretonneux, par les troupes australiennes. Les forces du général et chef d'état-major allemand Erich Ludendorff cessent leur offensive en Picardie.
28 mars : le général John Pershing met l'ensemble des forces américaines à la disposition du général Ferdinand Foch ; plus de deux millions de soldats américains sont envoyés en Europe à partir d’avril. Ce renfort continu (200 000 hommes par mois) renverse l’équilibre au profit des alliés.
23 mars au 9 août : Paris est frappée par les "Pariser Kanonen", sept pièces d’artillerie à très longue portée utilisées par l'armée allemande pour bombarder la capitale.
21 mars au 18 juillet : grande bataille de France. Offensive allemande contre les français et les britanniques en Picardie, entre Arras et la Fère-en-Tardenois.
21 mars au 5 avril : deuxième bataille de Picardie. Les allemands s'étant rendu compte que leur seule chance de gagner la guerre repose sur l’anéantissement des alliés avant que les États-Unis ne puissent déployer suffisamment de troupes, ils transfèrent cinquante divisions sur le front occidental après la signature du traité de Brest-Litovsk avec la jeune Russie soviétique.
8 mars : discours de Clemenceau à la Chambre des députés, après avoir été interpellé à propos de la responsabilité du gouvernement dans l'affaire Paul Bolo, suspecté d'intelligence avec l’Allemagne ; "Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c’est tout un. Politique intérieure, je fais la guerre ; politique extérieure, je fais toujours la guerre. Je fais toujours la guerre."
3 mars : paix séparée entre Lénine et les empires centraux signée à Brest-Litovsk. La Russie abandonne la Pologne russe, la Lituanie et la Courlande. Elle s’engage également à évacuer la Livonie, l’Estonie, et à reconnaître l’indépendance de la Finlande et de l’Ukraine.
23 février 1918 : les ingénieurs allemands Arthur Scherbius et Richard Ritter déposent un brevet pour protéger leur toute dernière invention ; une machine de cryptage réputée inviolable inspirée des travaux de l’inventeur et horloger néerlandais Hugo Alexander Koch. Baptisée Enigma, elle rend impossible toute tentative de décodage, tant le nombre de combinaisons est important et le chiffrement élaboré. Fait surprenant, ils ne sont pas les seuls à avoir imaginé pareil dispositif, comme si l’idée elle-même leur avait été soufflée par quelque esprit malin, puisque trois brevets similaires ont été déposés en l'espace de deux ans, aux États-Unis, au Pays-Bas et en Suède.
10 février : entrée en vigueur d’une loi qui généralise le rationnement. Une "carte d'alimentation" est instituée à Paris ; elle sera étendue à toute la France dès le 1er juin.
31 janvier : 16 bimoteurs Gothas parviennent à franchir les tirs de la défense aérienne parisienne et larguent sur la capitale et sa banlieue quelques 14 tonnes de bombes qui font 63 victimes et 207 blessés.
27 janvier : l’armée révolutionnaire qui tente d’instaurer un régime communiste dans le grand-duché de Finlande, composante de l'Empire de Russie en passe de devenir un État indépendant, s’empare d’Helsinki et établit un gouvernement révolutionnaire, annonçant le début d’une guerre civile de plusieurs mois.
18 Janvier : le sénateur de la Meuse, Charles Humbert, est arrêté pour commerce avec l'ennemi. On lui reproche le rapprochement franco-allemand qu'il n'a eu de cesse, sa vie durant, de préconiser.
11 janvier : le gouvernement de Georges Clemenceau obtient la confiance des députés à la suite d'un débat houleux sur la conduite diplomatique de la guerre, par 317 voix contre 113.
8 janvier : le président Wilson Woodrow annonce son programme de paix devant le Congrès des États-Unis : souveraineté de la Belgique, libération de la France, développement autonome des peuples de l’Autriche-Hongrie, création d’une Société des Nations ... Il vise ainsi à transposer la démocratie libérale et à faciliter l’expansion commerciale à l’échelle internationale.
... de peur d'être à jamais englouti
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1918
29 décembre : à la suite du débat de politique étrangère, et ce malgré les récents scandales et autres rumeurs de trahison, le gouvernement de Clemenceau obtient une nouvelle fois la confiance de l’Assemblée, avec 386 voix contre 89.
15 décembre : le général Pétain est fait maréchal de France.
13 décembre : arrivée à Brest du président américain Woodrow à bord du paquebot George Washington.
1er décembre : les troupes alliées entrent en Allemagne.
25 novembre : les sergents Crane et Price découvrent un imposant sarcophage sous le village de Guilers, lequel renferme une larve inerte, sorte de formation minérale sphérique protégée par une épaisse coquille ; un serviteur Chthonien, créature parmi les plus horribles et les plus mortelles du Mythe.
21 novembre : le secrétaire d’État adjoint à la Marine Franklin Delano Roosevelt est chargé par le président Woodrow de superviser la démobilisation des troupes américaines stationnées en France.
17 novembre : les troupes françaises entrent en Alsace-Lorraine. Première manifestation nationale organisée place de la Concorde, à Paris, en l'honneur de l'Alsace-Lorraine libérée.
11 novembre : signature de l'armistice à côté de Rethondes, en forêt de Compiègne. André Citroën annonce qu’il va fabriquer des automobiles dans ses usines de production d'obus du quai de Javel.
9 novembre : abdication de l'empereur Guillaume II. Friedrich Ebert, président du parti majoritaire du Reichstag, le SPD, succède à Max von Baden à la chancellerie. Il forme le gouvernement, baptisé le "Conseil des commissaires du peuple" et constitué de sociaux-démocrates majoritaires et indépendants. Philipp Scheidemann, également membre du SPD, proclame la République allemande au balcon du Reichstag, devançant Karl Liebknecht, cofondateur de la Ligue spartakiste, qui proclame peu après la République socialiste.
7 novembre : le chancelier Max de Bade annonce l'envoi de plénipotentiaire et demande la suspension des hostilités.
4 novembre : seconde bataille de la Sambre, qui se solde par une victoire des alliés. Les États-Unis invitent le gouvernement allemand à demander l'armistice au maréchal Foch.
17 octobre : libération de Lille et de Douai par les britanniques. De leur côté, les forces américaines sont désormais composées de 42 divisions réparties en trois armées, soit 1 894 000 hommes. Le général Pershing installe son quartier général à Chaumont, en Haute-Marne.
6 octobre : pressé par les généraux Hindenburg et Ludendorff, le chancelier allemand Max de Bade demande aux États-Unis les conditions d'un armistice.
28 septembre : l’Allemagne entame des négociations de paix avec le président américain Woodrow.
26 septembre : Foch lance une vaste offensive convergente en Lorraine et en Belgique, sur un front de près de 350 km. Quelques 500 000 américains et 100 000 français, appuyés par 2 780 pièces d'artillerie, 380 chars et 840 avions, repoussent l’armée allemande au-delà du département de la Meuse.
15 au 16 septembre : dernier raid des Gotha allemands sur Paris. Trois appareils sont abattus par la défense aérienne de la capitale.
12 au 14 septembre : une attaque franco-américaine réduit le saillant de Saint-Mihiel, dans la Meuse ; les allemands perdent en moins de deux jours tout le terrain conquis quatre ans plus tôt.
5 septembre : discours de Paul Deschanel, président de la Chambre des députés, qui salue "les chefs et soldats qui ont repris, depuis le 18 juillet, une série d'offensives victorieuse" et de Clémenceau, président du Conseil supérieur interallié de la guerre.
31 août au 3 septembre : les australiens prennent le mont Saint-Quentin. Victoire des alliés sur la Somme.
18 août : la compagnie américaine des Grands Lacs lance le premier navire d'acier de 3 500 tonnes.
12 août : premier cas de grippe espagnole signalé en Bretagne, près du village de Guilers ; l’épidémie va faire plus de 20 millions de morts d’ici la fin de l’année 1920. Elle s'est déclenchée simultanément quelques semaines plus tôt à Brest (France), Freetown (Sierra Leone) et Boston (États-Unis).
10 août : création de la 1e Armée Américaine ; deux autres armées sont créées dans les semaines qui suivent. L'engagement des unités américaines dans des opérations indépendantes est désormais scellé. Les États-Unis acquièrent le rang de grande puissance.
8 août : offensive alliée dans le Santerre, en Picardie. Début de l'offensive des cent-jours, qui prendra fin le 11 novembre ; l'infanterie britannique, canadienne et australienne avance avec l'appui de 400 chars et 800 avions contre les positions allemandes près d'Amiens. Le chef d'état-major allemand Ludendorff considère la journée comme un "jour de deuil pour l'armée allemande."
7 août : le général Foch est nommé maréchal de France.
22 juillet : vague de grèves sans précédent dans les grands centres industriels du Japon, suivie d’un vaste mouvement d’agitations rurales qui dure plusieurs semaines.
18 juillet : bataille de Château-Thierry, qui marque le début de la grande contre-offensive alliée. Les français et les américains obligent les troupes allemandes à se replier au nord de la Marne, renonçant dès lors à leur offensive dans les Flandres.
15 juillet : offensive allemande en Champagne. Début de la seconde bataille de la Marne.
8 juillet : les sergents Crane et Price sont initiés aux voyages dans les Contrées du Rêve par l’aumônier allemand Hans Behrens, après qu’il ait lui-même été formé par le lieutenant Reitner, ancien camarade de Randolph Carter et sociétaire de l’association des Disciples d'Hypnos.
4 juillet : victoire des troupes américaines et australiennes sur les allemands à la bataille du Hamel.
17 juin : la brigade régionale de police mobile de Paris déjoue un complot destiné à organiser de futures négociations de paix secrètes avec l'Empire allemand. Sont impliqués plusieurs membres de la chambre des députés, dont Étienne Bourgeat, ainsi que de riches familles austro-hongroises exilées en France.
16 juin : discours du dirigeant socialiste Eugene Debs. Il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour "obstruction au recrutement et à l'enrôlement" dans les forces armées. Condamné de nouveau en appel en 1919 par la Cour suprême, il sera finalement gracié en 1921. Assassinat du journaliste Jean-Marie Defos, alors que ce dernier enquêtait sur le député Étienne Bourgeat, qu'il soupçonnait d'intelligence avec l'ennemi.
15 juin : offensive du Piave, en Italie, le long du fleuve du même nom. Elle oppose l'Autriche-Hongrie à la France, au Royaume-Uni et à l'Italie. Les combats prennent fin le 25 juin, alors que les pertes austro-hongroises sont estimées à 150 000 soldats. Les alliés attendront le rétablissement complet de leurs troupes pour lancer une seconde offensive en octobre qui provoquera l'effondrement de l'Empire austro-hongrois.
14 juin : de très violents combats sont toujours signalés au sud de l'Aisne, tandis qu'au nord de la Marne, les poilus se sont regroupés et ont enlevé le village de Montécourt et les boqueteaux d’Eloup. Pendant ce temps, en permission exceptionnelle à Paris, les sergents Crane et Price font la connaissance de Lucien Cazau, autrement nommé Ravachol, une gueule cassée grièvement blessé lors de la bataille de la crête de Thiepval.
11 juin : repoussées au nord de l’Aronde lors de la troisième offensive allemande sur le Chemin des Dames, les forces françaises lançent une importante contre-offensive, appuyées par plusieurs unités de chars lourds. Elles repoussent brillamment l’aile droite ennemie et reprennent les villages de Méry, Belloy et Antheuil, ainsi que le bois de Genlis. Deux divisions allemandes qui se massaient pour se porter sur Compiègne sont mises en déroute.
8 juin : les troupes franco-américaines ont gagné du terrain sur le front de l’Aisne. À l’ouest de Château-Thierry, une action vivement menée a rendu la cote 204 aux troupes françaises. De leur côté, les sergents Crane et Price découvrent une copie parcellaire du Liber Ivonis de Gaspard du Nord, alors que le lieutenant Reitner est tué.
6 juin : premier engagement des troupes américaines à la bataille du bois Belleau. Les sergents Crane et Price font la connaissance de Irène Militchz, qui leur confie une malle de voyage de feu son époux, Stéphane. Cette dernière renferme quelques 999 pièces d’horlogerie en argent massif de toutes tailles, à l'exception de l’une d'entre elles, en bronze et recouverte d’une fine couche d'argent.
4 juin : après l'offensive allemande sur le Chemin des Dames, Clemenceau convainc les députés de ne pas limoger les généraux Philippe Pétain et Ferdinand Foch, alors en pleine bataille.
3 juin : les sergents Crane et Price découvrent un tumulus mégalithique abandonné sous l'abbaye en ruine du village de Cantigny, duquel ils exhument un mystérieux coffret. Ils font à cette occasion la connaissance du capitaine Randolph Carter qui les somme de remettre l'étrange objet à son ami, le lieutenant allemand Gerhard Reitner.
1er juin : le Conseil supérieur interallié de la guerre se réunie à Versailles. Il se prononce pour la création d'un État polonais et reconnait la légitimité des aspirations des peuples yougoslaves et tchécoslovaques à l'indépendance.
30 mai : les troupes allemandes atteignent la Marne à Château-Thierry.
28 mai : contre-offensive alliée en Picardie ; la 1e Division Américaine enlève le village de Cantigny à la 18e armée allemande, au prix de lourdes pertes, avec 1 067 soldats tués ou blessés. Un fait d’armes qui vaut aux hommes du 28e régiment d’infanterie le surnom de Lions de Cantigny, eu égard à la bravoure dont-ils ont fait preuve au combat.
27 mai au 11 juin : bataille de l’Aisne. Troisième offensive allemande sur le Chemin des Dames, avec pour objectif de s’emparer de l’axe Compiègne-Paris. L'intégralité du front est écrasé sous les obus, en majorité toxiques. Les forces françaises opposent une résistance acharnée, mais cèdent du terrain avant de se voir rejetées, dès le lendemain, au nord de l’Aronde. Malgré ce recul, la ligne de défense n'a pas rompu et bien que délicate, la situation laisse entrevoir des possibilités de reprise.
15 mai : mise en place d'un service aérien entre New York, Philadelphie et Washington.
13 mai : les ouvriers de Renault commencent la "grève des bras croisés". Les usines d'armement de région parisienne et du bassin de la Loire cessent à leur tour de travailler.
12 mai : les sergents Sebastian Crane et Vincent Price débarquent en France, depuis le port de Brest, et rejoignent le camp de Gondrecourt-le-Château, en Lorraine.
24 avril : premiers affrontements de l'histoire entre des chars de combat à Villers-Bretonneux.
14 avril : le général Foch est nommé commandant en chef des armées alliées.
4 avril : coup d’arrêt porté à l’avancée allemande vers l'ouest, à Villers-Bretonneux, par les troupes australiennes. Les forces du général et chef d'état-major allemand Erich Ludendorff cessent leur offensive en Picardie.
28 mars : le général John Pershing met l'ensemble des forces américaines à la disposition du général Ferdinand Foch ; plus de deux millions de soldats américains sont envoyés en Europe à partir d’avril. Ce renfort continu (200 000 hommes par mois) renverse l’équilibre au profit des alliés.
23 mars au 9 août : Paris est frappée par les "Pariser Kanonen", sept pièces d’artillerie à très longue portée utilisées par l'armée allemande pour bombarder la capitale.
21 mars au 18 juillet : grande bataille de France. Offensive allemande contre les français et les britanniques en Picardie, entre Arras et la Fère-en-Tardenois.
21 mars au 5 avril : deuxième bataille de Picardie. Les allemands s'étant rendu compte que leur seule chance de gagner la guerre repose sur l’anéantissement des alliés avant que les États-Unis ne puissent déployer suffisamment de troupes, ils transfèrent cinquante divisions sur le front occidental après la signature du traité de Brest-Litovsk avec la jeune Russie soviétique.
8 mars : discours de Clemenceau à la Chambre des députés, après avoir été interpellé à propos de la responsabilité du gouvernement dans l'affaire Paul Bolo, suspecté d'intelligence avec l’Allemagne ; "Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c’est tout un. Politique intérieure, je fais la guerre ; politique extérieure, je fais toujours la guerre. Je fais toujours la guerre."
3 mars : paix séparée entre Lénine et les empires centraux signée à Brest-Litovsk. La Russie abandonne la Pologne russe, la Lituanie et la Courlande. Elle s’engage également à évacuer la Livonie, l’Estonie, et à reconnaître l’indépendance de la Finlande et de l’Ukraine.
23 février 1918 : les ingénieurs allemands Arthur Scherbius et Richard Ritter déposent un brevet pour protéger leur toute dernière invention ; une machine de cryptage réputée inviolable inspirée des travaux de l’inventeur et horloger néerlandais Hugo Alexander Koch. Baptisée Enigma, elle rend impossible toute tentative de décodage, tant le nombre de combinaisons est important et le chiffrement élaboré. Fait surprenant, ils ne sont pas les seuls à avoir imaginé pareil dispositif, comme si l’idée elle-même leur avait été soufflée par quelque esprit malin, puisque trois brevets similaires ont été déposés en l'espace de deux ans, aux États-Unis, au Pays-Bas et en Suède.
10 février : entrée en vigueur d’une loi qui généralise le rationnement. Une "carte d'alimentation" est instituée à Paris ; elle sera étendue à toute la France dès le 1er juin.
31 janvier : 16 bimoteurs Gothas parviennent à franchir les tirs de la défense aérienne parisienne et larguent sur la capitale et sa banlieue quelques 14 tonnes de bombes qui font 63 victimes et 207 blessés.
27 janvier : l’armée révolutionnaire qui tente d’instaurer un régime communiste dans le grand-duché de Finlande, composante de l'Empire de Russie en passe de devenir un État indépendant, s’empare d’Helsinki et établit un gouvernement révolutionnaire, annonçant le début d’une guerre civile de plusieurs mois.
18 Janvier : le sénateur de la Meuse, Charles Humbert, est arrêté pour commerce avec l'ennemi. On lui reproche le rapprochement franco-allemand qu'il n'a eu de cesse, sa vie durant, de préconiser.
11 janvier : le gouvernement de Georges Clemenceau obtient la confiance des députés à la suite d'un débat houleux sur la conduite diplomatique de la guerre, par 317 voix contre 113.
8 janvier : le président Wilson Woodrow annonce son programme de paix devant le Congrès des États-Unis : souveraineté de la Belgique, libération de la France, développement autonome des peuples de l’Autriche-Hongrie, création d’une Société des Nations ... Il vise ainsi à transposer la démocratie libérale et à faciliter l’expansion commerciale à l’échelle internationale.
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